Gouvernée par W, 2025
nous prépare au Grand Changement…
Une lettre peut-elle nous en apprendre sur
l’énergie de l’année en cours ?
Ni plus ni moins qu’une carte de tarot, qu’un
nombre ou qu’une planète !
Elle donne des indications sur l’ambiance générale
et précise le type d’énergie avec lequel nous devrons composer. Placée sous
l’influence de W, 2025 nous prépare aux bouleversements qui s’annoncent en 2026
(lettre X). À ce titre, il nous demande d’œuvrer de concert avec les forces universelles.
Par son rang
dans l’alphabet, W évoque le nombre de paires de chromosomes présents dans le noyau d’une cellule humaine.
À l’origine de la différenciation sexuelle, la 23e paire est
différente chez les femmes et les hommes. Vingt-trois marque donc simultanément
ce qui est commun à tous les êtres humains (les 23 paires) et ce qui est différent
selon leur sexe (la 23e paire).
Somme de
vingt, synonyme d’opposition entre l’esprit et la matière mais également de
réceptivité envers l’Absolu, et de trois (transformation, communication, synthèse), 23 reste un nombre faste pour
certains, néfaste pour d‘autres. Associé aux coïncidences, il vibre avec un désir de liberté, parle d’imagination et de créativité. En
numérologie, il décrit l’importance du collectif.
Dans le tarot,
il est équivalent au visage double du Mat,
qui signe la conscience ordinaire et la conscience du soi spirituel. Fou et
sage à la fois, le mat revêt bien évidemment des aspects plus négatifs :
insouciance, insuffisance, irresponsabilité, mensonges... Résumant l’essence de
notre consonne, il précise que l’énergie peut servir la conscience, comme elle
peut être mise au service de l’ego.
Comme ce Fou, W peut annoncer des relations
disharmonieuses entre des plans de conscience différents. Il parle d’ambivalence,
de problèmes d’identité et de troubles, en même temps qu’il met en garde contre
les faux prophètes, les affabulateurs et la manipulation médiatique. Tel le Mat,
il symbolise à la fois l’union et l’opposition entre la sphère privée et
l’espace collectif.
Présentant des allures de Docteur jekyll et Mister Hyde, W nous oblige à méditer sur la notion de
dualité. Comme son nom
l’indique, il nous plonge dans deux univers parallèles : derrière la
matière existe une antimatière, au-delà d’une information officielle s’en cache
une autre, derrière les discours d’unité et de paix se dissimulent des intérêts
occultes… Bref, W met sur la piste d’une chose et de son contraire !
À l’image du Wakesurfing, sport nautique dans lequel
un surfer glisse sur la vague produite par un bateau sans y être attaché, il nous
recommande d’agir en nous efforçant de glisser sur les évènements et les
circonstances. Il nous invite surtout à nous détacher du tourbillon émotionnel
engendré par nos pensées incessantes !
En astrologie, W
évoque le couple Uranus / Neptune
Original,
déconcertant, visionnaire, Uranus décrit les éclairs de génie et les avancées
technologiques (intelligence artificielle), mais il n’apprécie guère les
limites et peut être synonyme d’explosion de violence. En corrélation avec l’inconscient collectif, l’univers onirique et
les archétypes qui peuplent les scénarios de nos films, Neptune marque un niveau de conscience supérieur. Il
induit toutefois une énergie floue et diffuse qui tend à nous extraire de
la temporalité et de l’espace. Gouvernant les facultés extrasensorielles et les
manifestations du monde invisible, il
résonne avec la sensibilité, l’intuition et l’inspiration. Il induit toutefois
de l’opacité et une sensation de flottement qui correspondent en tous points au
caractère de notre consonne.
Comme celle-ci, il représente les addictions, les
hallucinations et tous les états d’entre-deux (endormissement, hypnose
collective, absences de réactions…).
Plus généralement, il suggère des frontières nébuleuses
et impossibles à délimiter. En d’autres mots, c’est la planète de l’illusion,
des désillusions et de la perte d’identité.
Par ses qualités et par ses défauts, W image encore le signe double des Poissons qui,
malgré leur quête d’absolu, ont tendance à évoluer dans leur monde imaginaire,
à fuir la réalité et à refuser la confrontation. En proie aux mirages et aux
dépendances, ce signe peut certes vibrer avec le sacrifice et l’amour universel,
mais il figure surtout la fin d’un cycle.
Facultatif d’un point de vue sonore et peu utilisé
dans notre langue, W laisse présager un
double cheminement : intérieur et extérieur, autant que matériel et spirituel. Il illustre donc la nécessité de se tourner
vers les autres, en même temps qu’il exige de définir ses objectifs personnels. Dans tous les
cas, il laisse présager l’aptitude à faire plusieurs choses en même temps.
Juxtaposition
de deux V, sa ligature renvoie aux idées de collaboration, de réunion, d’alliance
et d’association. Elle invite à trouver
la juste mesure entre intérêts individuels et collectifs. Elle décrit aussi le
stade où l’être ressent le besoin d’harmoniser sa vie avec ce qu’il perçoit du
plan divin.
Dessinant
un M renversé, il image encore la
réceptivité à l’égard des influences cosmiques et pointe les effets
dommageables des ondes électromagnétiques.
Ressemblant
au mouvement alternatif des ondes cérébrales, voire à l’activité cardiaque
mesurée par un électrocardiogramme, il met sur la piste des hauts et des bas que
l’existence nous réserve. Tel l’expir
succédant à l’inspir, et vice-versa, il figure l’impermanence des choses et
précise que l’œuvre à accomplir nécessite de nombreuses répétitions. Il conseille
donc de redoubler de vigilance, car il rend compte d’une tendance à répéter les
mêmes erreurs qu’en 2024.
Par sa graphie, il est le plus large de tous
nos caractères d’imprimerie, comme s’il nous exhortait à faire preuve de
largesse, de tolérance et de compassion. Avec ses angles aigus, il parle du
désir d’emprunter la bonne direction en observant une ligne de conduite soumise
à de hautes valeurs morales.
Malgré ses
pieds bien campés sur le sol, qui traduisent un besoin de sécurité et
d’attaches matérielles, il souligne l’importance du lâcher-prise et rappelle que
l’Amour demeure l’unique objet de notre quête. En ce sens, il nous recommande de mettre fin à
nos querelles, nos contradictions et nos conflits, qu’ils soient internes ou
externes. Il nous invite à exprimer notre gratitude et notre compassion à
l’égard de l’Existence. Il vibre assurément avec la première lettre de Paul aux
Corinthiens : « L’amour prend patience ; l’amour rend service (…) il ne cherche pas
son intérêt (…) il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans
ce qui est vrai ».
Dénué de peurs et d’attente, l’amour évoqué dans ce
passage n’exige rien en retour. Il est la clef : par la recherche de
vérité qu’il induit, par les actes qu’il incite à poser, mais également par le
regard compatissant et magnanime qu’il génère.
Lorsque nous (nous) aimons,
nous émettons des vibrations harmonieuses auxquelles répond l’Univers. Cet état n’engendre pas la passivité : il nous laisse libres d’agir, mais nous permet
d’accueillir les évènements en
relativisant leur importance. Ce processus demande toutefois de parvenir à se
délester des certitudes, des convictions et des croyances limitantes qui nous
encombrent.
C’est le
rôle de W…
Comme M,
il résonne avec la notion de sacrifice et de don de soi.
Les deux
consonnes rappellent l’importance de
l’Amour : M en décrit
l’aspect charnel, maternel et humain, tandis que W évoque sa dimension
inconditionnelle, universelle et spirituelle. À la différence de M, W résonne donc
avec les idées de foi, d’abandon et de détachement. Il nous contraint de
renoncer à la sécurité.
À
l’instar de M, qui occupe la treizième place dans l’alphabet, W est relié à la mort.
Il symbolise l’achèvement d’un cycle et figure l’entre-deux. Selon Rudolf Steiner, il renvoie à :
« l’état de l’âme qui aspire à
errer, à ne pas s’entourer d’une maison, d’un abri sédentaire (…) Il a pour but
de mettre l’être en mouvement ».
Son dessin fait d’ailleurs songer au vol d’un papillon,
insecte suggérant une envie de légèreté et d’insouciance. Plus négativement,
comme cet animal, il marque la fragilité, l’éparpillement et la superficialité.
Par la brièveté de sa durée de vie, le papillon rappelle l’aspect éphémère des
choses. De fait, W épouse le symbolisme du verbe papillonner. Tel un papillon butinant le nectar d’une fleur au gré
de sa fantaisie, il dépeint la frivolité, le refus de s’investir et le désir de jouir des choses avant qu’elles ne
disparaissent.
Par son
graphisme, il reproduit encore la forme de Cassiopée,
constellation associée au couple, à l’union des contraires et à l’ouverture aux
autres.
Imageant simultanément
l’orgueil et l’humilité, la dualité figurée par Cassiopée parle des vices et des
vertus qu’incarne notre consonne : arrogante ou empathique, W signe les
pires et les meilleurs aspects de la nature humaine.
Peu usité dans l’espace francophone, W signe
une énergie qui ne nous est pas familière. Pour autant, en progression
régulière, il est révélateur de l’influence anglo-saxonne et des changements
profonds qui vont continuer d’impacter nos mentalités et nos modes de vie. Qu’ils soient culturels, politiques, scientifiques ou financiers, ils se
caractériseront par une marche accélérée vers l’uniformisation de la société.
En ce sens, W traduit l’accommodement à un système
économique et social qui n’a rien de maternant. N’ayant de libéral que le
pouvoir qu’il concède à la finance, ce système accroît les inégalités et
favorise l’individualisme. Se caractérisant aussi par la dématérialisation des
capitaux, la déliquescence des services publics, la toute-puissance du
numérique, les risques liés à la sécurité des données, etc., il incarne tout à fait
les notions de flottement personnifiées par W.
À l’image de tous les archétypes, W véhicule une
énergie qui peut nous entraîner vers le meilleur, comme vers le pire.
Comme U et V, il reflète les notions d’universalité
et de responsabilité, mais il vectorise aussi les idées de globalisation et de
dissolution des particularismes. Il décrit le mauvais côté du nouvel ordre
mondial que les lobbies cherchent à imposer en détruisant les structures
sociales, les spécificités et les frontières. Que nous le déplorions ou que
nous nous en réjouissions, W évoque une perte d’identité et une destruction des
barrières protectrices.
Sur le plan collectif, il image les structures
supranationales détrônant les peuples de leur
souveraineté. Il représente aussi une période de flottement entre deux
types de sociétés. Sa rareté dans les pays du sud de l’Europe reste d’ailleurs significative
des résistances qui persistent dans l’esprit des populations concernées.
Nous contraignant à lâcher prise avec le passé, W n’est
pas une lettre confortable.
Elle est à rapprocher de G, qu’elle remplaça au
Moyen Âge dans certaines de nos régions.
Synonyme de connaissance, de guérison et de
régénération, G parle également de destruction, de conflits et de guerres…
Personnifiant la percée de nouvelles technologies,
en même temps qu’une circulation immédiate de l’information, W laisse heureusement
présager des prises de conscience fulgurantes qui peuvent favoriser l’émergence
d’un monde nouveau, peut-être moins individualiste, mais encore inconnu (X en
2026).
Histoire de conclure, précisons que, sur le plan spirituel, W dévoile la nature
participative de l’Homme dans le cheminement de l’Univers.
Il enseigne que nous sommes à
la fois les observateurs et les expérimentateurs d’évènements que notre nature
divine contribue à créer. En présence de V, le cheminant avait compris
qu’il devait accueillir les expériences proposées tout en exprimant sa volonté.
Il avait également intégré que le moyen d’y parvenir consistait à ressentir
avec intensité ce qu’il désirait expérimenter. Il se croyait entièrement
créateur. W nuance cette conception en lui enseignant qu’il n’est que co-créateur. Selon son niveau de
conscience, il active une réalité parmi tant d’autres. Mais celles-ci existent
déjà !
Plus largement, W enseigne que nous sommes une infime partie d’une Conscience
supérieure qui cherche à se connaître à travers le processus de création ;
il nous demande d’en
devenir les collaborateurs conscients. Il figure donc une allégeance librement
consentie et évoque la reliance entre la volonté de l’Homme et celle de Dieu.
De cet alignement peut résulter un sentiment de concorde, d’émerveillement et
de gratitude en mesure de faciliter la transition vers les grands changements
qui s’annoncent pour 2026...
Restons donc positifs et rappelons que, sur le plan
le plus élevé, W vibre avec des idéaux empreints d’humanisme et d’amour
universel. Osons-les incarner en 2025 !
Bonne année à tous.
La numérologie n'est
pas la seule à décrire nos " chemins de Vie ". Notre alphabet le fait
également mais sur une base 26 (nombre qui correspond à la valeur guématrique
du tétragramme évoquant le nom de Dieu chez les Hébreux). Au-delà, nos lettres
constituent les 26 grandes étapes d'un cheminement initiatique et W représente
la 23ème. Le référentiel alphabétique réduit entre 1 et 26. À partir de 27 on
repasse sur la lettre A ... puis de nouveau à partir de 53 ... etc ... 2025
donne donc W ... (26 x 77 = 2002 + 23 = 2025).